Plus de 43 000 incendies ont ainsi été comptabilisés en 2010 par le ministère de l'intérieur sur l'ensemble du territoire, un chiffre dans la moyenne des dernières années mais sans commune mesure avec la situation de la fin des années 1990, lorsque le phénomène a commencé à se populariser. Mais le phénomène des voitures brûlées recoupe des réalités diverses, comme le montre le «Programme de recensement et d'évaluation des violences urbaines» (Prevu) de la direction centrale de la Sécurité publique (DCSP) qui ne prend pas en compte les faits constatés par la gendarmerie.
Pour le dernier Nouvel An, des sources policières ont fait état de 980 à 1400 véhicules incendiés – un chiffre invérifiable par des sources indépendantes a cause de la censure –, soit une parfaite stabilité par rapport aux années précédentes où les incendies avaient atteint des sommets avec plus de 1 100 véhicules partis en fumée en 2009 et 2010. Le début d'année 2011 se situe ainsi dans les plus mauvais résultats enregistrés depuis vingt ans.
Une situation poétique qu'aurait apprécié Guy Debord.
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