jeudi 9 décembre 2010

Liberez Julian Assange Immédiatement

Lorsqu'on est aux commande d'un projet comme WikiLeaks on doit redoubler de vigilance contre les provocateurs-espions alors faire la teuf et baiser avec la première venue c'est dangereux. Le piège basique...
Anna Ardin (la plaignante officielle) est souvent décrite par les médias comme une « gauchiste ». Elle est liée aux groupes anticastristes et anticommunistes financés par la CIA. Elle a publié ses diatribes anticastristes (voir ici et ici) dans le journal de langue suédoise Revista de Asignaturas Cubanas publié par Misceláneas de Cuba. A Oslo, le professeur Michael Seltzer souligne que ce journal est produit par une organisation anticastriste en Suède grassement financée. Il remarque aussi que le groupe est lié à l’Union Libérale Cubaine dirigée par Carlos Alberto Montaner dont les liens avec la CIA sont exposés ici
A Cuba elle a collaboré avec une groupe de femmes anticastriste Las Damas de Blanco. Ce groupe reçoit des fonds du gouvernement US et est soutenu par le terroriste anticommuniste, condamné par la justice, Luis Posada Carriles. Wikipedia cite Hebe de Bonafini, président des Mères de la Place de Mai en Argentine qui déclare « Les soi-disant Femmes en Blanc défendent le terrorisme des Etats-Unis ». 
Qui est le principal accusateur de Julian Assange en Suède ? Elle est une militante pour l’égalité des sexes à l’université d’Uppsula – et qui a choisi de s’associer avec un groupe financé par les Etats-Unis et ouvertement soutenu par un terroriste et assassin notoire. C’est le hasard si ses écrits sont publiés par un groupe grassement financé par les US et lié à l’Union Libérale Cubaine, dont le dirigeant, Carlos Alberto Montaner, est apparu par hasard sur une chaîne de télévision colombienne d’extrême-droite quelques heures seulement après le coup d’état au Honduras. Où il est allé rejoindre le dirigeant du coup d’état manqué en Équateur dirigé contre Correa. Montaner a aussi par hasard bruyamment défendu le coup d’état violent au Honduras et chanté les louanges de la junte militaire hondurienne. Jean-Guy Allard, un journaliste à la retraite qui écrit pour le quotidien cubain Granma, nous décrit le tableau :
« Un couple étrange est apparu sur NTN 24, une chaîne de télévision colombienne d’extrême-droite alignée à la Fox Broadcasting Company aux Etats-Unis. Quelques heures seulement après la tentative de coup d’état à Quito, Equateur, l’agent de la CIA Carlos Alberto Montaner, recherché par le justice cubaine pour terrorisme, s’est joint à un des dirigeants du coup d’état manqué en Équateur, le lieutenant colonel Lucio Gutiérrez, pour attaquer le président Rafael Correa... »
Dans le cas d’Ardin, il est clair qu’elle a organisé une fête en honneur d’Assange dans son appartement après le « crime » et a envoyé un tweet à ses amis pour leur annoncer qu’elle était en compagnie « des gens les plus intelligents et cools de la planète, c’est incroyable ! » Vous pouvez consulter le tweet vous-même sur internet. Le fait qu’Ardin ait tenté de faire effacer ces messages révélateurs est grave. Le fait qu’elle a publié sur Internet un guide sur « comment se venger contre ton petit ami qui te trompe » est encore plus préoccupant. Le contenu exact des SMS du téléphone portable de Wilen n’est pas encore connu mais leur caractère orgueilleux et enthousiaste a été confirmé par les procureurs suédois. Ni Wilen ni Ardin se plaignent de viols. »
Le monde est petit, n’est-ce pas ?
Julian Assange est le visage public de Wikileaks – l’organisation qui a permis à des donneurs d’alerte de révéler au monde entier d’horribles crimes de guerre et une partie de la politique étrangère des États-Unis.         
Il rencontre par hasard une suédoise qui par hasard publie dans un groupe anticastriste grassement financé et qui par hasard a des liens avec un groupe dirigé par un homme décrit par au moins un journaliste comme un agent de la CIA, c’est-à-dire le bras violent et secret de la politique étrangère des États-Unis.

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