Assange, 39 ans, est australien, même si Julia Gillard, premier ministre australien, a menacé de le déchoir de sa nationalité. Il est décrit par des collègues de travail comme quelqu’un de charismatique, de motivé et d’une intelligence supérieure, possédant des dons exceptionnels pour le piratage informatique. Pour ses détracteurs, il n’est que quelqu’un qui cherche à se faire de la publicité et un coureur de jupons. In 1995, il est accusé avec un ami d’avoir piraté des dizaines de sites et écope d’une amende, avec la promesse de bien se tenir dorénavant. Il signe avec Suelette Dreyfus un livre, "Underground" (version anglais PDF), qui évoque le côté subversif d’internet. Dreyfus décrit Assange comme quelqu’un de "passionné par les notions d’éthique et de justice, et sur ce que les gouvernements doivent et ne doivent pas faire". Il lance Wikileaks en 2006 pour servir de "boite aux lettres mortes" des documents confidentiels que souhaiteraient divulguer des militaires – les véritables héros de cette saga, ces soldats inconnus écœurés du rôle de mercenaires qu’on leur fait jouer. Son collectif développe des tactiques de guérilla dans le style de Robin des Bois, déplaçant les communications et les gens d’un pays à l’autre pour s’appuyer sur les lois qui défendent la liberté d’expression. Daniel Schmitt, le co-fondateur de WL décrit Assange comme "une des rares personnes qui se soucie véritablement de promouvoir des réformes positives dans le monde actuel à un tel point qu’on est prêt à s’engager dans des actions radicales". Wikileaks a dû, cette année, passer à un serveur dédié en Suisse après que plusieurs fournisseurs de services d’Internet ont fermé le site, sous prétexte qu’il mettait des vies en danger, alors qu’il avait bien spécifié qu’il s’appliquait à passer au crible les télégrammes de l’armée en provenance d’Afghanistan et d’Irak, justement pour éviter cela. Son site a également subi une attaque et Paypal (la société américaine de paiements par internet) a désactivé son compte (réactivé par la suite – NDT). Il ne fait aucun doute que Gillard, le procureur suédois, PayPal, et les autres subissent tous des pressions de la part du gouvernement US pour qu’ils contribuent à supprimer ce rayon de lumière qui met à jour ses nombreux crimes. Seul le fournisseur de service internet OVH a annoncé qu’il n’avait pas l’intention de mettre fin à l’hébergement de Wikileaks, et un juge a rejeté la demande du ministre de l’industrie, Éric Besson, de les forcer à le faire.
Les hackers admirateurs de Quichotte ont créé des sites miroirs et lancent actuellement des attaques de déni de service contre ses ennemis d’internet.
Coldblood, membre du "computer group Anonymous" a expliqué à la BBC : "les sites web qui s’inclinent devant les pressions du gouvernement sont devenus des cibles. Nous estimons que Wikileaks est, à l’heure actuelle, plus qu’une histoire de diffusion de documents secrets, c’est devenu un champ de bataille, le peuple contre l’État".
L'Arme des Anonymous LOIC ici
Coldblood, membre du "computer group Anonymous" a expliqué à la BBC : "les sites web qui s’inclinent devant les pressions du gouvernement sont devenus des cibles. Nous estimons que Wikileaks est, à l’heure actuelle, plus qu’une histoire de diffusion de documents secrets, c’est devenu un champ de bataille, le peuple contre l’État".
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