La police allemande face aux militants antinucléaires
Les militants ont attaqué les policiers à l'aide de fusées éclairantes. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau contre les manifestants, selon Christoph Kleine, porte-parole d'un des groupes de manifestants. «Toute la forêt aux alentours de la voie ferrée est remplie d'un brouillard de gaz lacrymogène».
Plus de 16.000 policiers allemands ont été mobilisés pour protéger le convoi.
Les containers de déchets doivent être transbordés du train sur des camions pour les derniers 20 km du parcours jusqu'à Gorleben. Militants et policiers prévoient une multiplication des actions de harcèlement sur ce dernier tronçon.
Après avoir été perturbé pendant sa traversée de la France, puis immobilisé plusieurs heures en gare de Kehl après avoir traversé la frontière, samedi, le convoi a été à nouveau bloqué pendant deux heures et demi dans la matinée de dimanche quand deux militants anti-nucléaires se sont suspendus en rappel depuis un pont. 16 personnes ont ensuite été interpellées dans une autre portion de la voie ferrée. Selon la police, ils voulaient s'enchaîner aux voies dans leurs trois véhicules.
Des manifestants ont aspergé un véhicule blindé de goudron et ont tenté de l'enflammer à l'aide de cocktails molotov, selon la police. Des images montrant un début d'incendie sous le véhicule ont été diffusées à la télévision.
Les agents casqués, dont plusieurs ont été frappés ou bousculés, ont essayé à plusieurs reprises d'empêcher les militants de retirer le ballast de la voie ferrée. Des policiers ont également été filmés frappant des manifestants à coup de matraque.
Dans l'obscurité et le froid de la nuit tombante, des milliers de manifestants font face aux policiers depuis de longues heures sur des kilomètres, le long de la voie où est attendu le train, dans le nord de l'Allemagne. «Il y a eu des blessés du côté des manifestants comme parmi les policiers, mais je ne peux pas vous dire combien», a déclaré un porte-parole de la police à Lüneburg, ville située à 60 km de Dannenberg, la gare terminus du convoi d'où les conteneurs de déchets seront transbordés pour finir le trajet par camions vers le site de stockage souterrain de Gorleben, à 20 km de là.
Déjà en France, le « tchou-tchou » nucléaire avait été victime d’incidents, depuis son départ vendredi de Normandie. Il avait été stoppé parce que des activistes antinucléaires s’étaient attachés à la voie ferrée et avaient tenté de saboter les rails. Les autorités françaises avaient été contraintes de modifier le parcours du train dans la nuit de vendredi à samedi.
INCERTITUDE SUR L'HEURE D'ARRIVÉE
L'incertitude règne sur l'horaire d'arrivée du train. Tout le monde s'efforce de patienter en gardant son calme. Et ce en dépit d'incidents qui ont émaillé la journée. Quelque 2 500 personnes de tous âges et tous milieux sont massées sur les rails entre Lüneburg et Dannenberg, gare terminus des 123 tonnes de déchets qui doivent ensuite être transbordés et convoyés par camions sur 20 km jusqu'au site de stockage de Gorleben.Dans l'obscurité et le froid de la nuit tombante, des milliers de manifestants font face aux policiers depuis de longues heures sur des kilomètres, le long de la voie où est attendu le train, dans le nord de l'Allemagne. «Il y a eu des blessés du côté des manifestants comme parmi les policiers, mais je ne peux pas vous dire combien», a déclaré un porte-parole de la police à Lüneburg, ville située à 60 km de Dannenberg, la gare terminus du convoi d'où les conteneurs de déchets seront transbordés pour finir le trajet par camions vers le site de stockage souterrain de Gorleben, à 20 km de là.
Déjà en France, le « tchou-tchou » nucléaire avait été victime d’incidents, depuis son départ vendredi de Normandie. Il avait été stoppé parce que des activistes antinucléaires s’étaient attachés à la voie ferrée et avaient tenté de saboter les rails. Les autorités françaises avaient été contraintes de modifier le parcours du train dans la nuit de vendredi à samedi.
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