Dimanche 7 novembre 2010
Le 6 novembre à Tours se sont réuni-e-s les délégué-e-s mandaté-e-s ou observateurs/trices de 25 Assemblées Générales (AG) interprofessionnelles, AG de lutte, intersyndicales ouvertes à des non-syndiqué-e-s, collectifs, coordinations intersecteurs, etc..., de Laval, Le Havre, Angers, Béziers, Saint Etienne, Roanne, Chambéry, Nantes, Angoulême, Cognac, Bayonne, Chinon, Nîmes, Tours, Saint Denis, Rouen, Champigny, Paris-Est, Paris-Centre, Paris Ve/XIIIe, Paris XXe, Vannes, Lille, Grenoble et Nancy (sont excusées les villes de Aubenas, Agen, Brest, Rennes, Montpellier et Sarlat).
Les travailleur/se-s du public et du privé, les chômeur/se-s, les retraité-e-s, les lycéen-ne-s et les étudiant-e-s se sont mobilisé-e-s massivement par la grève, la manifestation et les actions de blocage pour le retrait de la réforme des retraites, avec le soutien de la majorité de la population. Pourtant, le pouvoir n’a répondu que par le mépris, la désinformation, la répression, l’atteinte au droit de grève, et il décide de passer en force.
La lutte contre la réforme des retraites arrive à un moment charnière. Alors que le gouvernement et la plupart des médias nous annoncent depuis des semaines la fin de la mobilisation, des actions de blocage et de solidarité sont menées dans tout le pays et les manifestations sont encore massives. Cette loi doit être abrogée. Nous refusons l’enterrement du mouvement après le vote de la loi.
La stratégie de l’intersyndicale a été un échec pour les travailleur/se-s. Mais l’heure n’est pas à la résignation : nous sommes résolu-e-s à continuer le combat. Dans de nombreuses localités, celles et ceux qui luttent, syndiqué-e-s de diverses organisations et non-syndiqué-e-s, se sont retrouvé-e-s dans des Assemblés générales et des collectifs pour réfléchir et agir ensemble : informer, soutenir les secteurs en lutte, étendre la grève reconductible, organiser des actions de blocage. Nous voulons que cette dynamique de l’auto-organisation et de l’action commune se pérennise, s’amplifie et se coordonne.
Ce mouvement s’inscrit dans une perspective plus large pour donner un coup d’arrêt à la politique du gouvernement et du patronat, qui préparent de nouvelles attaques, notamment sur l’assurance maladie. Nous restons convaincu-e-s que le seul moyen de gagner contre le gouvernement est le blocage de l’économie et la grève générale.
Nous appelons à faire front contre la répression qui frappe de plus en plus brutalement celles et ceux qui participent au mouvement social.
Nous avons tenu cette réunion nationale pour commencer à discuter entre nous, à nous coordonner et à mener des actions communes. Nous appelons celles et ceux qui luttent à se réunir en Assemblées générales s’il n’y en a pas encore dans leur localité. Nous appelons toutes les AG interprofessionnelles, AG de luttes, intersyndicales étendues aux non-syndiqué-e-s, etc., à participer à la prochaine rencontre nationale à Nantes le samedi 27 novembre 2010, en envoyant des délégué-e-s mandaté-e-s.
Nous invitons les organisations syndicales à envoyer des observateur/trice-s à cette rencontre.
Nous appelons aux actions suivantes, venant renforcer les actions de toute nature qui se déroulent quotidiennement :
une action symbolique le 11 novembre à 11h pour l’abrogation du projet de loi et en hommage aux morts au travail avant la retraite ;
une journée d’action de blocage économique le 15 novembre, pour laquelle nous appelons au soutien international ;
une action symbolique consistant à brûler le texte de loi le jour de sa promulgation.
Lire (en bas) 1er Appel de Tours
une action symbolique le 11 novembre à 11h pour l’abrogation du projet de loi et en hommage aux morts au travail avant la retraite ;
une journée d’action de blocage économique le 15 novembre, pour laquelle nous appelons au soutien international ;
une action symbolique consistant à brûler le texte de loi le jour de sa promulgation.
Lire (en bas) 1er Appel de Tours
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