Depuis le 25 novembre 1986, étudiants et lycéens manifestaient contre le projet Devaquet.
De graves affrontements avec la police avaient lieu pendant les manifestations, faisant des dizaines de blessés.
De graves affrontements avec la police avaient lieu pendant les manifestations, faisant des dizaines de blessés.
Le 6 décembre 1986, après une manifestation, des éléments incontrôlés occupaient la Sorbonne. L'université est évacuée dans le calme vers 1 heure du matin mais quelques manifestants restent dans le quartier latin, occupent la rue et tentent d’élever une barricade à l’angle de la rue Monsieur-le-Prince et de la rue de Vaugirard dans le 6e arrondissement de Paris. Immédiatement, une équipe de voltigeurs motocyclistes est envoyée sur place.
Les voltigeurs sont des policiers montés à deux sur une moto tout-terrain. L’un conduit, l’autre est armé d’une matraque. Ils ont comme mission de « nettoyer » les rues après les manifestations en pourchassant les « casseurs ». Malik Oussekine, étranger au mouvement étudiant, sortait de son club de jazz. Il est minuit. Des voltigeurs le remarquent et se lancent à sa poursuite. Malik Oussekine court, il croise un homme qui rentre chez lui. Celui-ci, fonctionnaire des finances, laisse l’étudiant entrer dans le hall de son immeuble. Ce dernier se croit à l’abri, mais les policiers qui l’ont suivi entrent à leur tour. Selon le fonctionnaire des finances, seul témoin des faits, les voltigeurs « se sont précipités sur le type réfugié au fond et l’ont frappé avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos ».
Malik Oussekine est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Le 7 décembre 1986, une manifestation voulue silencieuses par la bande à socialauds-Harlem et qui rassemble 60 000 personnes à Paris se transforme en émeute.
Comme le déplorent les articles de presse plus bas, des Incontrôlés-Situationnistes passent à l'action avant même l'arrivée des Autonomes. Une petite escouade de CRS chargée de protéger le comico du 13e est débusquée à l'angle de la rue Coypel. Deux énergumènes qui ne savent pas encore que 3 ans plus tard ils fonderons ACT-UP Paris utilisent un kilo de Mandarines pour bombarder les CRS aux cris de "Flics, fascistes, assassins" attirant l'attention des inorganisés et Autonomes et déclenchent l'émeute...
Les deux voltigeurs directement impliqués dans sa mort passent en jugement pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Ils sont condamnés le 28 janvier 1990 à deux et cinq ans de prison avec sursis. En interne, leur administration les sanctionne par des mesures disciplinaires de deuxième et quatrième groupe. Celui qui était âgé de cinquante-trois ans au moment des faits écope du niveau de sanction le plus sévère, la mise en retraite d'office. Le second est sanctionné par un déplacement d'office.
Un crime raciste qui sera minimisé en essayant de salir la victime, une méthode devenue courante pour protéger les fonctionnaires de police.
Les voltigeurs sont des policiers montés à deux sur une moto tout-terrain. L’un conduit, l’autre est armé d’une matraque. Ils ont comme mission de « nettoyer » les rues après les manifestations en pourchassant les « casseurs ». Malik Oussekine, étranger au mouvement étudiant, sortait de son club de jazz. Il est minuit. Des voltigeurs le remarquent et se lancent à sa poursuite. Malik Oussekine court, il croise un homme qui rentre chez lui. Celui-ci, fonctionnaire des finances, laisse l’étudiant entrer dans le hall de son immeuble. Ce dernier se croit à l’abri, mais les policiers qui l’ont suivi entrent à leur tour. Selon le fonctionnaire des finances, seul témoin des faits, les voltigeurs « se sont précipités sur le type réfugié au fond et l’ont frappé avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos ».
Malik Oussekine est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Le 7 décembre 1986, une manifestation voulue silencieuses par la bande à socialauds-Harlem et qui rassemble 60 000 personnes à Paris se transforme en émeute.
Comme le déplorent les articles de presse plus bas, des Incontrôlés-Situationnistes passent à l'action avant même l'arrivée des Autonomes. Une petite escouade de CRS chargée de protéger le comico du 13e est débusquée à l'angle de la rue Coypel. Deux énergumènes qui ne savent pas encore que 3 ans plus tard ils fonderons ACT-UP Paris utilisent un kilo de Mandarines pour bombarder les CRS aux cris de "Flics, fascistes, assassins" attirant l'attention des inorganisés et Autonomes et déclenchent l'émeute...
Les deux voltigeurs directement impliqués dans sa mort passent en jugement pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Ils sont condamnés le 28 janvier 1990 à deux et cinq ans de prison avec sursis. En interne, leur administration les sanctionne par des mesures disciplinaires de deuxième et quatrième groupe. Celui qui était âgé de cinquante-trois ans au moment des faits écope du niveau de sanction le plus sévère, la mise en retraite d'office. Le second est sanctionné par un déplacement d'office.
Un crime raciste qui sera minimisé en essayant de salir la victime, une méthode devenue courante pour protéger les fonctionnaires de police.