La BSPP enregistre en moyenne annuelle «entre 45 et 70 feux» de voitures à Paris et dans la petite couronne il est confrontée «à deux pics de feux chaque année: 350 la nuit de la Saint-Sylvestre et plus de 400» lors de celle du 14 juillet. Encore ceci n'est qu'une évaluation qui ne prend plus en compte les feux de voitures par propagation (un seul peut concerner plusieurs véhicules).
Mais le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a annoncé mercredi à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) qu'il n'y aurait «pas» de bilan du nombre des voitures brûlées au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre.
Ce principe avait été inauguré le 14 juillet 2010 en interdisant à ses services de donner des informations sur les feux de voitures comme l'en avait enjoint Alain Bauer, président de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Le ministre a toutefois annoncé que le bilan des véhicules brûlés en 2010 serait probablement donné lors du bilan annuel de la délinquance.
«j'ai pris la décision de mettre fin au concours, au palmarès, et de ne plus communiquer sur le nombre de véhicules brûlés».
Cette joyeuse tradition tend à s'imposer aussi chez nos voisins européens et la hausse continue depuis 2005 ou les chiffres avaient doublé. Ce symbole hérité de mai68 nous éclaire sur l'échec de leur politique du Tout Sécuritaire et comme là aussi ils ont complètement échoué, ils censurent l'information.
Lorsque la réalité leur donne tord, ils l'interdisent comme avant eux le faisait Staline.
Mais la réalité se venge et cette année encore la nuit sera éclairée par ces feux de défis dans tous les quartiers de France.
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