L’assassinat du militant ultraconservateur Charlie Kirk, fervent partisan du génocide et de Netanyahou le 10 septembre est un écran de fumée, un contre-feu pour affaiblir la cause palestinienne. Le sacrifice d'un pion pour pouvoir squatter les médias au dépend du mouvement contre le génocide.
La preuve est apportée par le déploiement militaire à Portland, ville en pointe dans la défense du droit des palestiniens et contre le Génocide. La pression sociale internationale devient trop forte alors Trump demande à son compère Netanyahou de reculer momentanément, ce qui est peut-être une première victoire pour nous.
Alors que l’état colonial d’Israël a lancé une invasion terrestre de la bande de Gaza depuis début septembre, il s’assure de faire taire la résistance par la famine et les bombes.
Pour faciliter son invasion, Israël a coupé toute possibilité de communication extérieure. Il orchestre un « blackout » avec les armes, les financements et l’impunité politique et médiatique délivrée par les puissances occidentales.
Depuis 2007, le régime sioniste bloque l’aide humanitaire vers Gaza pour affamer ses habitant.es et les réduire au silence. Mais si quelques camions arrivaient à passer, depuis deux ans Israël empêche toute aide extérieure.
En réponse, les actions directes se multiplient pour exiger la fin du génocide et de la colonisation : travailleurs qui s’organisent pour empêcher des livraisons d'armes et de carburant dans de nombreux pays ; site de Teledyne attaqué, incendie d’un McDonald’s et flopée de Carrefour bloqués pendant le mouvement social Bloquons tout ! en France ; grève générale et révoltes en Italie ; sabotages des sites de Elbit Systems au Royaume-Uni, en Belgique et en Allemagne et la liste est encore longue.
Ne pouvant tolérer l’horreur plus longtemps, des centaines de militants et de militantes du monde entier ont pris la mer le 10 septembre à bord de 50 navires.
Ces flottilles humanitaires, qui sont les plus grandes jamais réunies, cherchent à briser le blocus par la mer. Mais l’état génocidaire sait le risque qu’il prendrait à laisser s’ouvrir une brèche. Les flottilles, qu’il qualifie de « navires de la terreur » ont déjà subi plusieurs attaques par drone. Douze nouvelles agressions ont eu lieu dans la nuit du 23 au 24 septembre : explosions, jets de produits chimique, brouillage d’onde à proximité ou directement sur plusieurs bateaux.
Restez informés de l’avancée de la première flottille sur https://t.me/FFC_official_channel et https://www.instagram.com/flottillelibertegaza.france/.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.